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Quels critères devrais-je prendre en compte pour choisir un antifouling adapté à ma navigation ?

Posté par : Daniela Silva - le le 05 Avril 2025

Bonjour à tous, Je me demandais, avant de choisir un antifouling pour mon bateau, quels sont les points les importants à considérer. J'ai bien sûr pensé au type de navigation que je pratique (côtière principalement, mais avec quelques sorties plus longues prévues), mais je me demande si la matière de ma coque (polyester) a une incidence, ou encore si la force du courant dans les zones où je navigue joue un rôle. Vos conseils seraient les bienvenus !

Commentaires (13)

Ben, la coque en polyester, c'est le standard, hein, donc à mon avis, ça change pas grand chose. Par contre, pour les "sortiespluslongues", faudrait voir ce que tu appelles "longues", parce que si tu commences à parler de traverser l'Atlantique, c'est plus le même matos qu'il faut. J'dis ça, j'dis rien, hein, mais c'est toujours bien de prévoir large, surtout quand on parle de sécurité en mer.

Clairement, la durée et la zone géographique sont déterminantes. Un antifouling adapté à la Méditerranée ne sera pas forcément le meilleur choix pour l'Atlantique, par exemple.

Hello Daniela, Quand tu dis "sortiespluslongues", tu imagines rester combien de temps max sans caréner ? Et tu comptes naviguer dans quelles eaux (température, salinité...) ? 🤔 Ca pourrait aider à affiner les conseils, je pense. 🗺️

Bonjour Kruger's Kitchen, En fait, par "sortiespluslongues", je pensais surtout à des virées de deux ou trois semaines dans l'idéal, sans avoir besoin de sortir le bateau. Côté eaux, ce serait principalement de la côte atlantique, donc tempérées, et une salinité normale, je pense. J'espère que ça aide à préciser un peu !

Daniela, deux ou trois semaines en Atlantique, ça commence à donner des indications plus précises. Déjà, oublie les antifoulings bas de gamme, ceux qu'on trouve à 30€ le pot. Ils sont bien pour un voilier qui reste à flotter dans un lac, mais pas pour affronter l'océan, même en mode balade côtière. Faut viser plus costaud, quitte à y mettre le prix. Après tout, un carénage imprévu, c'est vite la galère et ça coûte bien plus cher qu'un bon antifouling au départ. Pour la durée, disons que tu veux être tranquille deux ans (c'est une hypothèse, hein). Dans ce cas, un antifouling érodable à matrice dure semble être un bon compromis. L'avantage, c'est qu'il libère progressivement ses biocides (les substances actives anti-salissures) et reste efficace plus longtemps. En gros, la couche de peinture s'use avec le frottement de l'eau, mais continue de protéger la coque. Par contre, si ta coque est en aluminium, attention ! Il faut absolument un antifouling sans cuivre. Le cuivre et l'alu, ça fait pas bon ménage, ça crée de la corrosion. Enfin, un petit conseil en passant : avant d'appliquer l'antifouling, n'oublie pas la primaire d'accroche. Ça permet à la peinture de mieux adhérer à la coque et ça prolonge la durée de vie de l'antifouling. C'est un peu comme mettre une sous-couche avant de peindre un mur, ça fait toute la différence. Pense aussi à bien vérifier les conditions d'application (température, humidité...) avant de te lancer. Et surtout, protège-toi ! Ces produits sont pas super sains, donc gants, lunettes et masque obligatoires. La sécurité avant tout, même quand on bricole son bateau.

C'est sûr que les antifoulings à 30 balles, faut pas rêve... Mais bon, l'érodable matrice dure, c'est pas non plus la panacée. Sur une coque qui dort 90% du temps au port, il risque de pas s'éroder des masses, et les salissures vont vite se fixer. Pour quelqu'un qui navigue régulièrement, ok, mais sinon, un antifouling classique pourrait suffire, non ?

C'est marrant cette histoire de coque qui dort 90% du temps... 😂 Moi qui ai toujours rêvé d'avoir un bateau, l'idée qu'il reste au port la plupart du temps me déprime un peu. Sinon pour l'antifouling, je suis assez d'accord : si la navigation est occasionnelle, peut-être pas besoin de viser le top du top. Un bon milieu de gamme pourrait faire l'affaire. Faut voir le budget aussi, évidemment. 💰

C'est une bonne remarque sur l'utilisation effective du bateau. Effectivement, si Daniela prévoit de laisser son bateau au port la majorité du temps, un antifouling à matrice dure risque de ne pas être le choix le plus judicieux. L'érodabilité, c'est son intérêt principal, et si elle n'est pas sollicitée, autant opter pour autre chose. En fait, tout dépend du niveau d'encrassement qu'elle observe dans son port. Certains ports sont de véritables bouillons de culture pour les algues et les coquillages, tandis que d'autres sont relativement épargnés. Si son bateau a tendance à se couvrir d'une épaisse couche de verdure en quelques semaines, même à l'arrêt, un antifouling plus costaud peut se justifier. Sinon, un antifouling classique, moins cher, fera probablement l'affaire, surtout si elle le nettoie régulièrement (brossage de la coque). Il y a aussi la question du coût, comme tu le soulignes. Un antifouling de qualité, c'est un investissement, et il faut voir si le jeu en vaut la chandelle par rapport à l'utilisation réelle du bateau. Peut-être qu'un antifouling milieu de gamme, appliqué tous les ans, serait plus économique et tout aussi efficace qu'un produit plus cher utilisé pendant deux ans, mais qui perd de son efficacité à cause du manque de navigation. C'est un calcul à faire, en tenant compte de tous les paramètres. D'ailleurs, en parlant de coût, il serait intéressant de savoir quel budget Daniela compte consacrer à l'antifouling. Ça permettrait d'affiner encore plus les recommandations. Parce qu'entre un antifouling à 50€ le pot et un autre à 200€, il y a un monde, et le choix dépend aussi des moyens financiers de chacun. Mais il ne faut pas oublier qu'un antifouling trop bas de gamme peut vite se révéler être une fausse économie si on doit caréner plus souvent ou si on consomme plus de carburant à cause d'une coque trop sale. C'est une balance à trouver.

Complètement d'accord avec MontagneMystique22 sur le calcul coût/bénéfice ! 👍 C'est pas juste une question de prix d'achat, mais aussi de maintenance et de conso. Un antifouling pas cher qui te fait consommer plus, c'est pas une affaire au final. 🤔

Si le bateau reste souvent au port, Daniela, tu pourrais aussi regarder du côté des antifoulings autopolisants. Ils sont conçus pour se dégrader lentement, même à l'arrêt, ce qui empêche les salissures de trop s'accrocher. C'est peut-être un bon compromis entre l'érodable et le classique, histoire de pas trop te ruiner mais d'avoir quand même une protection correcte.

L'autopolisant, c'est une piste intéressante, Bessie. Mais attention, "lentement" ça veut pas dire "miraculeusement". 😏 Faut quand même se pencher sur la composition et les biocides utilisés. Parce que si ça se dégrade trop vite, même à l'arrêt, Daniela va se retrouver à devoir en remettre tous les ans, et là, l'économie supposée, elle fond comme neige au soleil. Faut pas oublier que ces produits sont bourrés de biocides, donc moins on en met, mieux c'est pour l'environnement, mais faut quand même que ce soit efficace. Et puis, l'autopolisant, ça reste une technologie, et comme toute techno, y'a des bons et des mauvais produits. Faut bien se renseigner sur les marques et les références avant de se lancer. Regarder les tests comparatifs, lire les avis des utilisateurs, etc. Parce que si tu prends un truc bas de gamme, tu risques d'être déçu. C'est comme pour les voitures, quoi, y'a des marques qui tiennent la route et d'autres qui te lâchent au bout de deux ans. D'ailleurs, en parlant de comparaison, ce serait bien de pouvoir comparer les taux de relargage des biocides des différents types d'antifouling. Parce que si l'autopolisant libère ses biocides plus vite qu'un érodable classique, même à l'arrîat, c'est pas forcément un bon plan. Faut trouver le bon équilibre entre protection et impact environnemental. Et là, sans données précises, c'est un peu au pifomètre. Tiens, Daniela, tu disais naviguer en Atlantique ? Y'a des zones plus exposées que d'autres au niveau des salissures. Si tu es dans un coin où ça prolifère à mort, un antifouling plus costaud peut se justifier, même si tu ne navigues pas tous les jours. Après, faut voir si tu es prête à passer un coup de brosse de temps en temps pour enlever les dépôts. Parce que même avec le meilleur antifouling du monde, si tu laisses la coque se couvrir d'algues, ça va finir par ralentir ton bateau et augmenter ta conso. Et là, c'est le porte-monnaie qui trinque. 💸

Merci beaucoup Vitalessence49 pour toutes ces précisions et ces pistes de réflexion, c'est top ! Je vais regarder tout ça de plus près.

C'est vrai que le coup des biocides, c'est pas anodin. On pense souvent à l'efficacité, mais l'impact environnemental, c'est un vrai sujet. Faudrait presque un label "antifoulingécolo-responsable" pour s'y retrouver, non ?